Gilles Fortin, né le à Montréal et mort le dans la même ville, est un mécanicien et homme politique québécois, député libéral de Marguerite-Bourgeoys à l'Assemblée nationale du Québec de l'élection partielle du aux élections générales de 1989, durant lesquelles il ne se représente pas.

Biographie

Jeunesse et carrière avant la politique

Gilles Fortin naît le à Montréal du technicien mécanicien Lionel Fortin et de Cécile Mercier. Après avoir terminé ses études secondaires, Fortin étudie à l'Institut professionnel de Lachine, d'où il sort diplômé en mécanique d'ajustage et en dessin industriel en 1963. Il retourne plus tard aux études pour effectuer des cours en gestion et en marketing.

À partir de la fin de ses études jusqu'en 1967, date à laquelle il est promu contremaître d'atelier, il est opérateur en ajustage chez Allis-Chalmers. Il est par la suite représentant aux ventes pour la compagnie d'outillage Kennametal (en) de 1972 à 1976. De 1977 à 1980, il est vice-président et directeur des ventes et finances pour l'entreprise laSalloise les Industries Metka et devient président chez Usinage Druco en 1980.

Carrière politique

À la suite de la démission du député libéral Fernand Lalonde le , Gilles Fortin décide de se présenter à l'élection partielle qui a lieu dans la circonscription de Marguerite-Bourgeoys le , sous la bannière des Libéraux. Il est investi candidat pour le parti libéral le après l'avoir emporté sur le courtier immobilier Dominique Izzi avec 296 voix contre 68 pour Izzi. Il remporte l'élection contre le péquiste Maurice Maisonneuve, qu'il bat aussi aux élections générales subséquentes en 1985.

Durant ses mandats, il est principalement un député d'arrière-ban, et a notamment qualifié son rôle de « peu valorisant ». Il appuie le bilinguisme intégral et fait partie d'une majorité qui a soutenu le projet de loi 178.

Il ne se représente pas aux élections générales de 1989, citant notamment la difficulté de concilier sa vie d'homme d'affaires avec celle de député,.

Après la vie politique

Après 1989, il redevient président d'Usinage Druco, ainsi que de Canbec Métal. Plus tard, il s'implique dans la fondation de l'hôpital de LaSalle. Il meurt le à l'âge de 75 ans,. La cérémonie funéraire a lieu à LaSalle.

Il était membre de la Society of Manufacturing Engineers (en), de la Société de contrôle numérique et du Club d'administration industrielle du Canada. Il avait aussi rejoint les organismes caritatif des Chevaliers de Colomb et du Club Optimiste (en).

Il a eu deux filles, Sonia et Mélanie.

Résultats électoraux

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

  • 32e législature du Québec
  • 33e législature du Québec
  • Marguerite-Bourgeoys

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Gaston Deschênes, Dictionnaire des parlementaires du Québec : 1792-1992, Ville de Québec, Presses de l'Université Laval, , 859 p. (ISBN 2-7637-7304-4, lire en ligne). .
  • (en) P. G. Normandin, The Canadian Parliamentary Guide (en), Gale Canada, (lire en ligne).

Médiagraphie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • « Les résultats électoraux depuis 1867, Maisonneuve à Matane–Matapédia », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publique :
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Gilles Fortin avis de décès Longueuil, QC

Gilles Fortin

Gilles FORTIN Résidences Funéraires Goyer

Gilles Fortin L'Ordre de Drummondville

Gilles Fortin Salon funéraire S. Jacques et fils